École communale de Landéda

 

Historique

Pour une version plus détaillée, consulter le "Cahier de Landéda" n°19, pages 5 à 13

(repère Google Earth)

Si l'école Joseph Signor actuelle se trouve près de l'hospice, ce n'est pas un hasard...

1829
(5 avril) contrat entre les Soeurs hospitalières de la congrégation du Saint-Esprit et l'Hospice avec agrément préfectoral, pour relever cette maison tombée. une école est annexée à l'hospice, elle fonctionnera jusqu'en 1912.
 

1833
épidémie de choléra.

1856
(approx.) reconstruction des bâtiments

Mairie et école des garçons utilisent un bâtiment construit en 1852 par Yves Gouriou, instituteur décédé le 9 juillet 1878, maison dont le bail expire en 1871 et qui sera détruite pour faire place à un établissement commercial pendant le mandat de M. Pronost (1989-1993)
(emplacement de l'actuel parking de Utile, croix sur la carte postale ci-dessous)
cp

 

1867
nouvelles adjonctions.

1869
16 lits pour vieillards. L'école reçoit 6 pensionnaires, et de 80 à 100 externes. 

1870
« 9 janvier 1870, décès à 26 ans de Soeur Marie de Mathieu, directrice de l'école des filles qui à l'époque s'intégrait dans l'hospice » (René Georgelin, « Cahier de Landéda » n°13)

En 1871, les effectifs atteignent 130 élèves, 130 garçons (l'enseignement public ne concerne alors que les garçons). 

[Entre 1879 et 1880, l'adjudicataire des travaux du futur bâtiment abritant école et mairie] demande la cession par l'hospice d'un terrain de 10 ares évalué à 600 francs. ("Gustave GLAIZOT, maire de Landéda 1879-1915"  Jacques Michel)

1880

1879
Pas encore d'école de filles à Landéda. L'enseignement est alors confié à l'école privée située dans l'hospice où exercent des religieuses. Une délibération du 3 août 1879 [...] précise le désir qu'a la commune de rester dans le statu quo, "l'école libre actuelle répondant aux besoins de la population et ne donnant lieu à aucune récrimination".
 

1881
Toujours pas d'école communale de filles. Pour y remédier, la mairie devient locataire des locaux de l'école libre de filles et appointe les Soeurs en tant qu'in
stitutrices communales :

[Conseil municipal du 19 février 1882 : la commune ne possédant pas d'école communale de filles et ne pouvant songer à de nouvelles constructions tant que le paiement de l'école des garçons n'est pas achevé] "autorise le maire à louer à l'hospice de Landéda pour être affectées à l'école communale des filles, trois pièces servant actuellement de classes à l'école libre et le logement nécessaire aux soeurs institutrices si l'administration accepte ces locaux.

(Gustave GLAIZOT, maire de Landéda 1879-1915 - Jacques Michel)

1882
[Le conseil municipal du 15 mai 1882 demande de] "conserver les soeurs comme institutrices de l'école communale qui dirigent actuellement l'école libre".

19 septembre : transformation effective de l'école libre en école communale. 

"C'est grâce à Gustave GLAIZOT que la première école républicaine du Finistère fut la dernière à garder une école communale de filles tenue par des religieuses." (René GEORGELIN)

1883
Le conseil municipal constatant le 18 février que "deux maîtres ne peuvent suffire à la tâche d'instruire et de surveiller" [156 garçons !] demande la création d'un second poste d'adjoint.


[Dès 1883 un agrandissement s'avère nécessaire, aussi] le 29 avril 1885 le conseil municipal décide l'acquisition d'une nouvelle parcelle de terrain appartenant à l'hospice (280 m² environ, à 0,50 F le m²).
                                                                                            (Gustave GLAIZOT, maire de Landéda 1879-1915 - Jacques Michel)

D'où la nécessité de procéder à l'agrandissement des locaux : une classe et un appartement pour l'instituteur supplémentaire [partie gauche du bâtiment ci-dessus, rattachée suite à l'incendie du 22 mars 1983]


1884
"Devant l'afflux des élèves [le conseil entérine 17 février 1884] la création d'une école enfantine pour les garçons de 5 à 7 ans dans une des trois classes de l'école des filles, permettant ainsi une réduction du nombre de garçons devant recevoir l'instruction primaire, ce nombre passant de 205 à 177
Le conseil demande à cet effet la nomination d'une institutrice choisie, comme celles de l'école communale, dans l'Ordre des Filles du Saint-Esprit".
                                                                                           (Gustave GLAIZOT, maire de Landéda 1879-1915 - Jacques Michel)

1885
Le nouvel ensemble de bâtiments est réceptionné le 8 septembre.

Landéda possède alors son école de garçons : il s'agit du bâtiment derrière l'ancienne mairie, abritant la bibliothèque municipale.

ecole 

1904
Si l'école Joseph Signor actuelle se trouve près de l'hospice, ce n'est pas un hasard.

Nous venons de voir qu'une partie des bâtiment était déjà louée pour faire la classe. Cet état de fait va être pérennisé par le besoin constant d'agrandissement et de prévoir le futur.

En 1904 en effet, la commune de Landéda est mise en demeure par le Préfet de "choisir le terrain pour la construction d'une école de filles" et de faire réaliser le projet et les devis idoines.

1905
Les locaux devenant trop petits, la mairie décide la construction d'une école de filles à Kerivin (emplacement actuel de l'école publique J. Signor)

école filles Kerivin

1912
Laïcisation de l'école et départ des soeurs : « Suppression de l'école communale des sœurs en 1912. Soeur Saint-Cézaire demeure à l'hospice municipal. » (René Georgelin, « Cahier de Landéda » n°13)

1914
31 septembre : "l'école des filles" est réceptionnée. Mme OMONT et M. LE GALL y sont nommés. ("Mon village dans la tourmente" - Jacques Michel)

1944
Occupation par les troupes allemandes, environ 700 soldats à loger sur la commune. Les écoles devront aussi participer au logement de la troupe.

L'école publique des garçons se verra amputée d'une classe le 25 avril 1941 et les élèves prendront leur récréation sur la place du bourg (6 octobre 1941). Le 8 octobre 1941, l'école sera totalement occupée par la troupe avant de l'être par les ouvriers de l'Organisation Todt (construction des fortifications), le 9 septembre 1942.

 

Trombinoscopes à travers les âges...