2018.02.18 Télégramme - Chapelle de Tromenec

 

Tromenec2018

De gauche à droite : Laurent Le Goff, maire-adjoint, Christophe Labous, Patrimoine des abers, Michel Mauguin, spécialiste héraldique, et Bernard Le Bec, Patrimoine des abers, derrière le tombeau de Guillaume Simon de Tromenec.

Protégée au titre des Monuments historiques depuis 1926, la chapelle de Tromenec fut acquise par la commune en 1979. L’importance de ce monument fait que l’association Patrimoine des abers souhaite le mettre en valeur avec un affichage réactualisé, un livre d’or et un livret explicatif, auxquels s’ajouteront des visites commentées, les 19 juillet, 9 et 23 août, de 16 h 30 à 18 h.

Bernard Le Bec, historien passionné, et Michel Mauguin, expert en recherches héraldiques, ont rétabli quelques vérités historiques mettant fin à certaines affabulations concernant Guillaume Simon de Tromenec. Deux articles de Louis Le Guennec, dans la Dépêche de Brest, ancêtre du Télégramme, établissent qu’il « n’a jamais été un routier pillard, ni un naufrageur. Particulièrement pointilleux sur le chapitre de ses prééminences, c’est-à-dire des droits honorifiques qu’il possédait dans l’église de Landéda, en sa qualité de Notable Gentilhomme, il n’admettait point que quiconque y prit le pas sur lui. Aussi, sa fureur fut grande lorsqu’un godelureau, François de Maillé, s’avisa de réclamer la préséance en sa qualité de descendant par les femmes des puissants barons de Kermavan, jadis suzerains de ce coin du Léon ». C’est ainsi qu’un duel provoqua la mort de ce dernier. Par ailleurs, aucune armoirie des Kermavan n’existe dans la chapelle. Preuve qu’ils sont inexistants en ce lieu : une mauvaise affirmation situait le duel dans les alentours