| |
église (St
Pierre et St Paul) de
Lannilis
|
| |
Coordonnées géographiques :
48°34'11.18"N
4°31'17.94"W
| | | |
| | | | |
Historique de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul
(1774-1876)
L'église actuelle a été précédée d'au
moins deux autres églises en ce même endroit.
-
25 mars 1516 : première
mention de l'existence de cet ouvrage
-
"Dès sa nomination en
1602, l'abbé Goulven L'Hostis (recteur de 1602 à
1657) fit relever le clocher de l'Eglise Paroissiale" (Y. Nicolas -
Echo de Lannilis 1959)
-
"septembre 1626,
la paroisse commanda une grande cloche, due en partie à la générosité du
Seigneur de Kerbabu, Jacques de Bellingant. Elle reçut d'ailleurs au baptême
le prénom de Jacques." (Y. Nicolas - Echo de Lannilis 1959)
-
24 août 1692 : été
trés pluvieux. "La paroisse de Lannilis se rendit en procession au
Couvent de Notre-Dame des Anges à l'Aber-Wrac'h pour implorer la Sainte Vierge
C'est au retour de cette procession que fut bénie une cloche destinée au
choeur de l'église et qui reçut les prénoms de Renée-Joseph." (Y. Nicolas
- Echo de Lannilis 1960)
-
1730 : l'état de
délabrement nécessite une restauration
-
Juillet 1766 : église
interdite pour cause de vétusté
-
1767 : les réparations
étant insuffisantes, l'église est interdite au public. C'est la chapelle de Troubirou qui sert alors d'église paroissiale. Claude-Marie LE LAE
(1745-1791), poète et chansonnier né à Lannilis évoque dans l'une de ses
chansons (" Aotrou Doue Lannilis ") la discorde qui régnait
alors dans la paroisse entre le Corps Politique, le recteur et la
noblesse locale au sujet de la reconstruction de l'Eglise Paroissiale.
L'auteur y déplore longuement l'état de détresse de l'édifice
fermé.
| |
|
1775 : "de
nombreuses pierres provenant du château de Carman (inhabité dés le début du
18ième siècle) sont transportées à Lannilis pour y construire le
clocher." (A. BOSSARD - Lannilis coeur des Abers - 1985)
-
15 octobre 1775 :
l'église actuelle est bénie
-
1832 : le transfert
du cimetière extra-muros se précise pour des raisons
d'exiguité. "L'enclos de l'église avait une superficie totale de 2 016
mètres carrés mais il fallait en enlever la surface de l'église: 736 m2 et
celle de la base de la croix: 9 m2, soit au total 744 m2. Il ne restait donc
que 1272 m2 pour les inhumations." (Y. NICOLAS - Echo de Lannilis
1969)
-
1840-47 : Jean-Marie
Kervoal, curé de Lannilis, s'occupe avec soin de l'église paroissiale. "il
la décora, fit paver le sol jusque-là en terre battue, ériger une tribune et
poser une balustrade pour fermer le sanctuaire." (Y. NICOLAS - Echo de
Lannilis 1969)
-
1851 : installation des orgues actuels
(l'abbé Calvez en a fait voter l'acquisition par le Conseil de
Fabrique). "Le jeu composé de 19 instruments et contenant 1102 tuyaux, fut
exécuté par M. Noyer, un Polonais qui résidait à Quimper. La pose eut lieu le
6 septembre 1851 et ce fut le dimanche 14 du même mois que les Lannilisiens
purent entendre le nouvel instrument."
(Y.
NICOLAS -
Echo de Lannilis 1969)
-
1869 : reconstruction
de l'église (à l'exception du clocher) sur les plans de M.
Bigot
-
1874 à
1876 : agrandissement
-
"14 avril 1953 :
bénédiction de la nouvelle cloche (MARIE YVONNE) par Monseigneur
l'évêque." (A. BOSSARD - Lannilis coeur des Abers -
1985)
-
1924 à
1928 : nouveau carillon et vitraux sous la direction du
recteur Yves Berthou
-
1956 : l'autel
moderne est consacré
-
1984 : ajouts
des vitraux non figuratifs
| |
| | |
Les richesses de
l'église
L'édifice comprend un clocher (à deux galeries)
semi-encastré daté de 1774 , une
nef de cinq travées avec bas-côtés, un transept avec deux absidioles et un
choeur avec déambulatoire sur lequel s'ouvrent trois chapelles
rayonnantes.
Le clocher mesure 36 mètres de haut et
renferme 4 cloches.
La chaire à prêcher, surmontée d'une statue de Saint
Michel, date du XVIII
iè siècle.
Le confessionnal date du XVII iè
siècle.
Les patrons de la paroisse sont Saint Pierre et
Saint Paul
dont on retrouve les statues en bois devant le choeur (XVIII
iè siècle)
Les statues de Saint Sébastien, David et
Cécile
datent aussi du XVIII iè siècle.
Autres statues anciennes : Vierge mère (en Kersanton ), une autre Vierge mère et Saint
Herbot. Saint Sébastien (XVIII iè) d'après R.
Couffon
.
| |
| | |
Les orgues datent de
1850-1851 et comprennent 19 jeux (2202 tuyaux).
Buffet d'orgues avec statutes de Ste Cécile et du roi David (R. Couffon )
Le reliquaire (XV iè
siècle) contient une relique de Saint Eluminat (ou "Illuminat").
L'église abrite aussi une boîte aux
saintes huiles en argent forgé de la fin du XVII iè siécle
(poinçon de l'orfèvre Jean Nicol, de Brest)
| | | |
| | | | |
Dans le cimetière qui entourait autrefois l'église se
trouvait la pierre tombale de François du Coum (ou "du Com"), écuyer, seigneur de Kerangarz, qui
vivait au XVI iè siècle. Signalée lors de la montre de 1534, J-F Brousmiche
l'évoque aussi dans "Voyage dans le Finistère
" :
"(...)la tombe en Kersanton d'une
sieur Barbier. Elle représente en relief l'image d'un chevalier couvert de son
armure ; les mains manquent et paraissent avoir été brisées. Aussi, pourquoi ne
pas renfermer ce monument dans l'église ?"
Un louable souci de préservation du
patrimoine, déjà...
"l'église date du seizième siècle,
mais n'offre rien de remarquable"
(Vallin, Édouard (18..?-18..?).
Voyage en Bretagne, Finistère)
| |
| | |
Cartes postales anciennes (collection Jo Cariou)
:
| |
| | | | | | | |
|