|
Pierres phalliques
de
Landéda
Plusieurs de ces stèles,
considérées comme des objets d'un culte profane, ont certainement été
détruites.
D'autres, après la christianisation,ont
été considérées comme un vulgaire matériau utile à l'édification de
constructions et murets.
A cela s'ajoute une grande mobilité
géographique. Certaines stèles, signalées comme "disparues" ont été
retrouvées lors du remembrement, à l'arasement de talus anciens. Enfin, elles
constituent aujourd'hui un ornement recherché et il n'est pas prudent de les
laisser exposées près de la voie publique.
En conclusion, toute cartographie des
pierres phalliques ne saurait être définitive et n'indique en aucun cas avec
certitude l'emplacement original.
Certains, comme E. Morel, ont pourtant
cru décerner un jalonnement d'ancienne voie romaine dans la position de la
majorité de ces stèles...
| |
La pierre
"Sur cette pierre je bâtirai ton
Eglise"
Oui, pour tout l'univers, la pierre symbolise
La force, la
puissance et la stabilité
En harmonie complète avec l'éternité.
Le monde minéral est le début d'un
cycle
Qui finit par l'humain dans le vaste hémicycle
Minéral, Végétal,
Animal puis l'Humain,
L'évolution est lente et le passé
lointain.
Ou tombales, ou phalliques, de bénitier,
ou cryptes
Elles doivent aux mains des tailleurs émérites
La forme de vie
propre à leur géométrie
Mais parlent à présent avec parcimonie.
Polie par l'homme ou bien corrodée par
le temps
La pierre a un esprit, esprit insignifiant
Captant les
vibrations, sombrant dans un mutisme
Dont seul un INITIE perçait le
symbolisme.
René Le Verge (Novembre 1983)
| |
