chapelle Ste Geneviève (de la Motte)
 
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Coordonnées géographiques :  48°34'6.37"N    4°33'4.61"W
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"Chapelle privée datant du XVIIè siècle ; un pardon y a lieu le dimanche de la Trinité"
 
Vues de la chapelle (mai 2007) :
 
 
 
(haute résolution - 3.1 Mo)
Cette chapelle était celle de l'ancien manoir de la Motte. Dès la fin du XVI e siècle, elle appartenait à une autre branche cadette des Kerouartz, qui avait droit au titre de Baron. Après la Révolution, elle passa à la famille Cabon puis aux Abgrall [...].

Le 25 Avril 1660 , la Chapelle de la Motte fut le théâtre d'un grand mariage : celui du baron Jean de Kerouartz, Seigneur de la Motte et y résidant, Capitaine de Lannilis, avec Louise Le Nobletz, dame de Kerodern, en Plouguerneau et nièce du Saint Missionnaire, dom Michel Le Nobletz. A partir de cette époque, les Seigneurs de la Motte, pour se différencier de la branche aînée qui habitait Kerouartz, se firent appeler: de la Motte-Kérouartz, puis de Kerodern. Au siècle suivant, le 8 Novembre 1731, l'abbé Guillaume Buarz, vicaire à Lannilis, bénit en cette même chapelle deux cloches, l'une pour la Motte, appelée Françoise-Louise et l'autre pour la chapelle de Kerodern, en Plouguerneau (qui appartenait également aux Seigneurs de la Motte), celle-ci nommée Marie-Claude. La cérémonie se déroula en présence de toute la noblesse des environs. Sous l'Ancien Régime, en cette Chapelle Ste-Geneviève, se desservait une chapellenie, dite de Kergarrec, parce que les fondateurs étaient les anciens Seigneurs de Kergarrec. D'un revenu annuel de 80 livres, elle était chargée d'une messe basse par. semaine.

De temps immémorial, le pardon de Ste Geneviève à la Motte a lieu le dimanche de la Trinité. Il semble qu'avant la Révolution un autre pardon se célébrait le même jour dans une autre chapelle lannilisienne : celle de Notre-Dame du Coum Bras ou Tanvaï, la procession se rendant le matin au Coum et l'après-midi à la Motte, ce qui aurait fait naître l'expression suivante, maintenant oubliée dans la paroisse :
Da Danvaï da garga
D'ar Vouden da beurgarga.
Des recherches ultérieures nous permettront de confirmer ou d'infirmer ce fait.
(Y.NICOLAS - "L'Echo de Lannilis 1957)
 
Carte postale ancienne :