Chapelle St Jean Baptiste
aussi dédiée à St Tavayoc
 
Données historiques disponibles sur cette chapelle :
  • Sur la carte de Cassini (fin XVIIIè siècle), qui s'est servi de plusieurs cartes pour faire son montage, elle est située en face du passage avec St Pabu (cales opposées sur l'aber Benoît),sous le nom Tanvaéoch
  • "Chapelle Saint-Tavayoc :
    Chapelle dépendante autrefois de la paroisse du Broennou, où l'on honorait également SAINT JEAN-BAPTISTE, a été quelquefois appelée chapelle de saint Gouesnou (...)"

(Bulletin de la  Socété Archéologique du Finistère, 1904, pages 311-313)

  • "(...)En 1804, le recteur (du Brouennou) dit que le patron de la paroisse  (du Brouennou) est saint Eveldoc,  mais ce ce nom n'est sans doute que la corruption du nom de saint Tavayoc, TITULAIRE d'une chapelle voisine , signalée en 1650 comme dédiée également à SAINT JEAN- BAPTISTE."

(Bulletin de la commission diocésaine d'architecture et d'archéologie, 1904, pages 279)

 
La chapelle sur des cartes anciennes :
 
carte de 1697
milieu du 18ème (auteur inconnu)
fin du 18ème - Cassini
carte de 1842
 
Sur ces cartes anciennes la chapelle est désignée :
  • "St Jean " sur la carte du chevalier De Coetlogon (1697 )
  • "chapelle" sur la carte milieu du 18ème siècle
  • "Tanvaéoch" sur la carte de Cassini (fin du 18ème siècle)
  • "chapelle" sur la carte du Service hydrographique (1842)
 
Conclusions :
  • Cette chapelle "Saint Tavayoc" (fillette) semble au moins aussi ancienne que la paroisse mère (Saint Eveltoc). Une hypothèse étant que quand cette chapelle St Tavayoc s'est avérée trop petite, un édifice nouveau, une église paroissiale a été bâtie à Brouennou (St Eveltoc, devenue ensuite St Gouesnou)
  • La confusion a par le passé été fréquente entre Tavayoc et Eveltoc, a priori l'un étant une corruption de l'autre.
novembre 2007
 
Epoque actuelle :
 
En  2007 des ruines subsistent encore sous une épaisse végétation : 1 mur intact, 1 pignon avec fenêtre et un demi mur où se trouvait l'entrée, face à la fontaine. Le pignon comportant le clocheton est hélas effondré.
 
A ne pas confondre avec l'ancienne chapelle dépendant du manoir des Coum, située en contrebas de celui-ci, au bord de l'aber Benoît, au lieu-dit Tanvaï .
Cette dernière, située à 505 mètres, a disparu et une maison d'habitation fut construite à son emplacement.
 
Il est vraiment dommage que les ruines de cette très ancienne chapelle n'aient été l'objet que de nettoyages sporadiques au cours des années.
 
Datation de la chapelle :
 
"[Il existe] sur la commune de Landéda une stèle marquée aux armes de Du Dresnay, Commandeur (en 1443) de l'ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Bazlanan en Plouvien, elle même dépendant de la Commanderie de la Feuillée ?
 
En sachant que le " membre " Saint Jean-Bannazlanda (Balanant), figure dans une charte de 1160, qu' en 1443, le chevalier de Rhodes, Perrot du Dresnay en était le gouverneur, nous laissons à vos réflexions la datation de notre édifice.
Notez également, la date du premier relevé du Brouennou dans les registres : 1455"
 
Septembre 2007 :
 
4 octobre 2007 :
constat que le lierre a partiellement été enlevé d'un pignon, autour d'une fenêtre encore visible. Selon un voisin, un des murs intérieurs serait encore crépi (à la chaux).
 
 le matin : début du chantier
 
10 octobre 2007 : début du nettoyage de la chapelle
 
Dans le cadre de leur "Travail d'Utilité Sociale", 6 élèves de l'IREO (Lesneven) nous ont contactés pour savoir si un site connu de notre association pouvait bénéficier de deux jours de nettoyage de leur part. Immédiatement la chapelle St Jean s'est imposée et la collaboration a été très fructueuse pour chacun.
 
Reportage photo ci-dessous...
 
 la végétation commence à reculer...
 
 premières (re)découvertes
l'équipe de l'IREO
1er tronçon de fût de croix
aspect général
énorme masse végétale à évacuer...
 
Mickaël BARS, Thomas GOURIOU, Kevin MERRIEN, Camille CHARRETEUR, Angélique LE BOULC'H et Kevin COIC peuvent être fiers de leur travail. Ils sont les premiers à (re)découvrir la chapelle, son intérieur et ses abords.
 
 l'intérieur de la chapelle à nouveau visible après plusieurs décennies
cavité inquiétante dans le pignon Est
enduit intérieur encore visible
 
 dégagement de la fontaine
2iè tronçon de fût de croix
les 2 tronçons visibles
 
La fontaine a été re-maçonnée à l'époque moderne (vers 1980) afin de pouvoir continuer à bénéficier de l'eau qui en jaillit pour le jardin tout proche. Un drain rouge évacue le trop-plein de la fontaine sous la prairie à l'Est et débouche dans le chemin au-dessus de la cale.
Les fûts de croix gisaient au Sud-est de la chapelle selon un riverain, elles furent remployées dans la maçonnerie de la chapelle, ainsi probablement que des pierres de la façade Nord écroulée.
 
 vues d'ensemble
 
 détails
débordement de l'eau de la source
niche dans l'angle SE
affaissement encadrement fenêtre
 
proximité de l'aber Benoît
le pignon Est
pignon Ouest écroulé
 
le Télégramme du 12 octobre 2007
aspect général après la première journée
Ouest-France du 15 octobre 2007
 
11 octobre 2007 : fin du chantier de nettoyage de la chapelle
 
Fin du "Travail d'Utilité Sociale", nos 6 élèves de l'IREO (Lesneven) finissent d'évacuer les déchets verts et passent la débroussailleuse dans la couche superficielle du sol, essentiellement composée de racines de lierre.
 
 début de journée
 
 résultat final