Chapelles de Landéda
Chapelle de Sainte Marguerite
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Coordonnées géographiques : 48°35'47.47"N 4°36'1.47"W
la fiche de la chapelle dans l'Inventaire Régional (3.8 Mo)
2018 : opération de restauration
Initialement située sur l'île Tariec, la chapelle Sainte Marguerite fut rebâtie en 1852 sur la terre ferme à la place d’une plus ancienne. Cette dernière (en état de "décence et de sûreté convenable" en 1804) avait, selon le cadastre de 1842 la forme d'une croix grecque (à 4 branches égales), ce qui n'était pas banal.
L'édifice actuel a un plan rectangulaire allongé avec sacristie en hors-oeuvre à l'Est.
Entre 1868 et 1888 : achat d'une cloche.
1898 : dans un rapport, le recteur écrit "La chapelle est très fréquentée. On y demande souvent la messe, surtout les femmes mariées pour demander une heureuse délivrance."
Les anciennes croyances furent donc intégrées dans la dévotion chrétienne en la chapelle.
1960 : réfection de la toiture.
1962 : réaménagement intérieur (lambris, enduit intérieur, peinture...)
La chapelle contient la statue en bois de Saint Tariec (fêté le 20 janvier). Représenté en abbé, à côté duquel il y a des galets arrondis, ce saint est paraît-il invoqué contre les empiètements de la mer, détail très intéressant dans ce contexte d'ensablement du littoral.
La chapelle se trouve au point le plus haut (20 m) de la presqu'île, en un lieu nommé CLEGUER MEUR ("le grand rocher" en celte) ou l'on célébrait autrefois un culte païen à des idoles de pierres (phalliques) symboles de fertilité et donc invoquées contre la stérilité. Dans le but de remplacer ce culte, la christianisation du lieu passa par l'instauration du culte de Ste Marguerite, vierge martyrisée à Antioche selon plusieurs sources
Sainte Marguerite d'Antioche :
Fêtée le 20 juillet , elle est la patronne des femmes en couches...elle est reconnaissable au dragon qu'elle tient en laisse,on l'invoque pour soigner les maux de reins et pour les accouchements.
Pour quelle raison ? L'une des nombreuses légendes à propos de Sainte-Marguerite est la suivante : Vierge et martyre, son père était un prêtre païen à Pisidian Antioch (Asie mineure, Turquie moderne). Sa mère est morte quand Margaret était encore un enfant, et elle a été élevé et adoptée par une femme chrétienne. Un romain la dénonça en tant que chrétienne. Elle refusa de sacrifier aux dieux païens, les autorités essayerent de la brûler et de la faire bouillir dans un grand chaudron, mais à chaque fois elle en resortit indemne. Finalement, elle fut décapitée. La légende raconte qu'elle fut avalée par le diable qui avait pris la forme d'un dragon. Mais la croix qu'elle portait irrita tellement le ventre du dragon que celui-ci la fit resortir de son ventre. Ceci explique l'association de cette vierge avec la grossesse et l'accouchement...
C'est pour cette raison que le pardon de Ste Marguerite (en juillet) était plus fréquenté que celui de Brouënnou (jeudi de l'Ascension)... |
Evolution du bâtiment :
Cartes postales anciennes :
La forme de la chapelle sur le cadastre : (1841 - 1962 - 1967)
Vues extérieures (1979) :
Vues extérieures (2006) :
Vues extérieures (décembre 2007) :
L'intérieur de la chapelle :
En bois, peint en faux marbre. Monogramme IHS sculpté sur le devant de l'autel.
vue intérieure axiale vers l'est (Y-P Castel 1979) |
fiche de la cloche dans l'Inventaire Régional (326 ko)
la fiche de la statue dans l'Inventaire Régional (675 ko)
Statuette de Saint Méen
Statue processionnelle en bois polychrome représentant un évêque en chasuble tenant un calice voilé. Technique de fabrication : sculpture en ronde-bosse.
En 1979 elle était conservée dans le salon du presbytère, au village. Elle est aujourd'hui dans le choeur de l'église St Gongard de Landéda.
Dimensions : h. 51 cm ; l. 15 cm
HISTORIQUE : Réalisée par un atelier régional, début XVIII iè siècle.
la fiche de la statue dans l'Inventaire Régional (1.7 Mo)
PHOTOS (Castel 1972) :
Elle est aujourd'hui dans le choeur de l'église St Gongard de Landéda.
la fiche de la statue dans l'Invenatire Régional (674 ko)
Vues intérieures :
Pardon du 7 août 1937 (source "Le courrier du Finistère") :
En 1911, le témoigne du poète russe Blok était moins tendre :